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L'historique de la salsa en BelgiqueCi-dessous vous trouverez l'historique de la salsa en Belgique. Cet historique est basé sur un point de vue personnel, comme nous l'avons vécu, ou comme il a été vécu par d'autres personnes dont le nom apparaîtra dans le texte. Cet historique est loin d'être complet, n'hésitez donc pas à nous envoyer vos histoires, anecdotes, expériences datant d'une période où la salsa n'était pas encore répandue en Belgique François Dom :Nous avons commencé notre carrière dans la salsa chez Geert Audenaert, champion belge dans la catégorie "Latino pour professionnel" ; en ce temps il était co-propriétaire et prof dans l'école Step-In à Aartselaar. Il donna des cours de salsa pour la première fois en septembre 1994 ; 5 cours de merengue, 5 cours de salsa. C'est vers cette période que Lincoln Severino et Louis Ortega ont commencé leurs activités à Anvers. Nous avons suivi un atelier chez Lincoln en février de l'année suivante. Pendant ce temps, Geert avait suivi des cours intensifs et il offrait des cours suivants. … cours que nous avons suivis. Nous avons continué à suivre les cours chez Lincoln (merengue, bachata, salsa) ; au début il y avait 30 couples présents ! Les " aspirants-danseurs " terminaient souvent la soirée dans le Bodeguita, bien connu de tous, ou le Azucar, dans la rue Grote Pieter Pot. A ce moment Sergio ouvra le petit " Isla del Sol " (initialement dans la rue Zilversmid, plus tard dans le Minderbroedersrui) et en 1998 on ouvrit le Cuba Bella. Les " grands " évènements dans la région Anversoise étaient fréquemment initiés par Salsa Titanico, d'abord au Café Local, plus tard à bord du " Diamond Princess " avec comme apogée une fête organisée à Deurne où Percy mis des noms tels que Oscar de Léon, Victor Manuel, Rey Ruiz, … à l'affiche.Edie, alias the salsa freak effectua une tournée en Europe en 1998 et, si mes souvenirs sont corrects, Johan Hofman lança l'initiative www.salsaweb.be vers septembre/octobre 1999. Simultanément, je lançais la publication de mon propre site internet " Latin Dance ". Je décidais à ce moment de fusionner avec Salsaweb en je devins coopérateur officiel lors du festival Carribean Indoor en 2000. Le site Salsaweb a existé pendant 10 ans en Belgique et était pendant cette période la référence pour la salsa en Belgique.
Avant la fondation de salsaweb, il y avait une publication mensuelle sur papier dénommée " Que pasa ", qui était bien connue à Bruxelles. A Gand, nous avions Karine van de Marliere, Lincoln en Jesus Cobas ; à Malines il y avait Coco Brazil fondé par Bruno et Monique …
Ronan Valgaerts :Mon histoire commence en 1998 lorsque j'ai entendu parler pour la première fois des " Fêtes antillaises ". J'y suis allé avec quelques amis et immédiatement j'ai été mordu par le virus de la salsa et j'ai décidé de suivre des cours de danse. Un ami m'a donné une pub pour des cours donnés par Carl Rivera à Kaggevinne (près de Diest). Je n'ai pas hésité une seconde, j'ai commencé à suivre des cours et depuis lors, je n'ai plus arrêté. Par après j'ai encore suivi quelques cours à Louvain ainsi que quelques ateliers entre autres chez Lázaro Noriega et Jesus Cobas. Sans oublier bien sûr les " réunions-rueda " dans la crémerie de Wilfried (Dj El Rubio).A ce moment, je me suis mis à la recherche d'endroits où je pouvais mettre en pratique ce que j'avais appris. J'ai rapidement traversé la Belgique d'Anvers à Hasselt en passant par Bruxelles et beaucoup d'autres villes. A cette période, trouver des endroits où on dansait la salsa n'était pas évident. Il y avait entre autre le " Azucar " et " Isla del Sol " à Anvers, ainsi que quelques endroits à Bruxelles.
Enfin, j'ai trouvé le chemin vers "Le Bateau" Diamond Princess - Salsa
Titanico, avec son cadre agréable, mais également la piste de danse trop petite et en pente.
Mais je m'y suis bien amusé ! Café Local était également au programme.
C'est encore et toujours un endroit de rêve, où je passais plus de temps à côté de la piste que sur la
piste de danse au début de mon aventure. J'étais ébloui par les danseurs.
De temps en temps je me risquais à une merengué ou une bachata, mais la salsa, c'était trop compliqué.
Un rendez-vous régulier à ne pas manquer non plus était les soirées de l'Usine de piano à Bruxelles.
La aussi, la salle était chaque fois remplie de salseros venant de la Belgique entière.
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Javier Arenas :Mon histoire de la salsa commence en 1992 (j'étais encore mineur) à Anvers avec le groupe Sabor a Mango, un groupe de musiciens chiliens. La salsa faisait ses premiers pas et ils étaient un des premiers en Belgique, ainsi que Grupo Chambo (qui existe encore) et 2 autres groupes qui n'existent plus aujourd'hui.En 1992 La Bodeguita (Casa Baila), était le café-salsa le plus connu à Anvers ; chaque vendredi il y avait de la musique live, une sorte de session jam. Les musiciens arrivaient et commençaient à jouer. Vers 1994 on a ouvert LA Tropical. A Gand il y avait EL Duke, ou il y avait des groupes qui jouaient live. A Bruxelles on trouvait déjà le " Los Romanticos ". Vers 1998 on a commencé à organiser des soirées-salsa avec des groupes live et DJ. Sabor A Mango a cessé d'exister en 1995. Quelques des musiciens ont commencé un nouveau projet en 1996 : Proyeccion Latina et plus tard moi j'ai lancé Doble Impacto en 1998. 2 ans plus tot en 1996, nous avons fait venir " LA Banda XXI " (un groupe cubain) en Belgique pendant l'été, et ceci avec l'aide d'autres musiciens (asbl Benny More). Plus tard, ce groupe a été repris par un agent de réservation. Quelques musiciens de LA Banda XXI sont restés et ont contribués à la mise en route de Doble Impacto en1998. En 1996 on a eu la naissance de salsaweb.be avec le premier site de salsa en ligne et à ce moment j'ai rencontré André (SalsaInfo.nl) qui était photographe à l'époque et qui gérait le site Salsalamanca.nl. Evidemment j'ai été mordu par le virus du site web et j'ai commencé en 2000 avec Latino.i8.com, un site web pour Anvers. Vers 2002, j'ai lancé LatinMusic.be ainsi que Salsainfo Belgique, donc pas uniquement pour des réservations mais également pour la diffusion d'infos. La suite de l'histoire est connue. Bob Van Laerhoven :On va commencer avec un cliché : un vieux "sasa"
comme moi est le propriétaire d'une mémoire défaillante.
Le résumé chronologique de mes expériences dans
le monde de salsa sera grinçant et les choses que
je me souviens font encore souffrir mes articulations
rhumatisantes. La Salsa était toujours pour moi
un passage dans un autre monde. Comme écrivain flamand,
je suis tous les jours le nez dans les livres et
la salsa est l'antidote ultime au moment où les
lettres commencent à danser. J'ai appris beaucoup de tout le monde, mais plus
particulièrement de Oscar Bonilla
avec son style classic de mambo à deux. Paul
Baarn avec son "flow salsa", Giovanni
Torres avec ses mouvement macho et Leo
Silk Garcia avec son style doux, sont restés
dans ma mémoire. Mais comme elle comprend plus de
trous que le fromage hollandaiss, j'ai sûrement
oublié quelques noms. Voilà, quelques uns me reviennent
: Morry des pays-Bas, un bon professeur,
Supermario d'Angleterre, Joe
Werleman qui intervient dans les shows
de salsa international et qui nous donnait des leçons
privées dans un magasin de parquet à Tilburg, Mon
Ddieu, où est ce temps ? Bob Van Laerhoven (Dernier libre"Amour éternelle") Dj El Rubio :Dirty Dancing (1987) et Salsa : The Motion Picture (1988) a été la raison pour laquelel l'école de danse précédente où je dansais avait mis le mambo et la salsa à leur programme. C'est de cette époque que datent mes premièrs pas sur la musique latino. Ne sachant pas que plus tard çela deviendrait mon style de vie. Tout cela ne ressemblait pas du tout ce que serait vu plus tard sur les pistes de danse de la scène salsa. La musique n'était pas vraiement disponible en ce temps là. Mais il est certain que l'infection sans espoir par le virus a eu lieu ce moment là. J'ai eu une fromagerie très prospère et cela dura jusqu'à 1996, avant le virus latent ne se déclare vraiment en moi. Comme pour beaucoup de gens, le divorce est un tournant dans leur vie, quelques heures après que j'ai mis le dernière meuble de mon ex dehors, j'étais déjà devant " La Bodeguita (Casa Baila) à Anvers immergé dans les sphères. Vous liez rapidement connaissance et le cours de salsa dans le Bodeguita comptait plus de 30 danseurs dirigés par Albin. Tout cela était très basique, mais l'atmosphère était si gentille et tout était bien. Tout les artifices techniques nous étaient inconnus mais c'était un soulagement après des années de l'école de danse Peu de temps après j'ai pris des cours de danse chez Lazaro Noriega et je entrais automatiquement dans le monde de la salsa.Il n'y avait pas tellement de salles de danse et quand il n'y avait pas de leçons, notre groupe d'amis de salsa cherchait un endroit pour pratiquer. Comme j'avais derrière mon magasin de fromages un atelier/ cuisine spacieux nous avons commencé à nous entraîner là le mardi soir. Petit à petit, j'ai commencé à acheter de la musique latino. via des Cubains que je connaissais,via des gens qui partaient en voyage en Amérique latine, via Raphaël, délégué à la Sabena et qui pris l'avion pour New York, etc ... Le même Raphaël qui plus tard organisera Hangar 26 le dimanche. Ces nuits derrière la boutique de fromagse étaient de plus en plus connues et les salseros sont venus de tous les coins du pays. Je réalise que c'était un temps etune atmosphère qui ne reviendront jamais. L'ancien voisin que je tenais éveillé avec mon merengue était un monsieur Pepe Gonzalez. Maintenant DJ Pepe.. Le frère de mon ex-amie me parla un soir d'un immeuble vide dans la rue Pieter Pot. Il avait un Cubain (Jaime) qui travaillait pour lui et il se demande s'i c'était utile de commencer un bar cubain à Anvers. Et c'est comme ça que j'e suis depuis le début au bar de la Cuba Bella. Un peu plus tard, Eddy et Jaime continueront Cuba Bella, suivi par Onidio et Nadine 5 ans plus tard. Entretemps, partout dans le monde des fêtes ont été organisées et avant que je ne m'en rende compte j'ai commencé une carrière comme DJ El Rubio. C'était aussi la période de Salsa Titanico avec Percy et Els qui ont organisé à Alpheusdal quelques fêtes de salsa mémorables. Ainsi que des soirées avec des artistes comme El Gran Combo, Manolito, Victor Manuelle, Celia Cruz, DLG, Rey Ruis, etc… sur invitation de Titanico of Eduardo de Bodeguita. Et n'oublions pas 'Antilliaanse Feesten' qui est devenu de plus en plus importante. Mentionner tout le monde est impossible. Le fait est que je pense que depuis plus de 10 ans que ça ne peut continuer ainsi car si vous comptez tous les salsera(o)s de Belgique, vous savez qu'on peut danser plusieurs années. Entretemps le magasin de fromage est du passé et toutes les semaines je suis derrière le discobar pour profiter de cette belle musique. Je ne suis pas encore guéri : Viva la salsa "Le droit d'auteur" Le contenu de ce site est soumis aux conditions d'utilisation suivantes :Le contenu de ce site est soumis au droit d'auteur. Sauf autorisation, la reproduction de ce contenu est interdite. Il est seulement permis de relier cette page. |